Une petite fille déteste la finance et préfère peindre des chevaux ; des artistes s’installent dans des casernes ; un universitaire ne parvient pas à achever sa thèse sur l’héroïsme contemporain ; une jeune musulmane choisit pour devise : Une cascade de glace ne peut constituer un mur infranchissable… Les protagonistes de Féerie générale sont récalcitrants à l’égard de ce qui menace leur liberté, et prompts à se glisser dans les interstices du réel. Ce livre aborde le rôle de l’argent, la démilitarisation de l’Europe, la question du voile, le bonheur écologique. Il tente de faire littérature avec la langue actuelle, écrite et orale, et celle d’Internet. J’ai parfois eu l’impression, en l’écrivant, d’emprunter des discours comme on louerait des voitures pour le plaisir de les rendre à l’autre bout du pays complètement cabossées.